L’école de Nancy
Est un mouvement artistique et architectural de la fin du 19e et du début du 20e siècle, est principalement associée à l’Art Nouveau en France. Elle était basée à Nancy, en Lorraine, et comprenait de nombreux artistes et artisans qui ont contribué à créer des œuvres d’art et des objets décoratifs caractérisés par des motifs floraux et organiques, ainsi que par une attention particulière aux détails et à l’artisanat. L’école de Nancy a eu une influence significative sur l’architecture, le design d’intérieur, et les arts décoratifs de l’époque.
Le Shinrin Yoku, en revanche, est une pratique japonaise de « bain de forêt » qui consiste à se promener calmement et délibérément dans la nature, en absorbant l’atmosphère forestière et en se reconnectant avec la nature. Cette pratique vise à apporter des bienfaits pour la santé mentale et physique en réduisant le stress, en améliorant la concentration, et en favorisant une sensation de bien-être.
À première vue, il peut sembler difficile d’établir un lien direct entre l’école de Nancy et le Shinrin Yoku, car ils sont originaires de contextes culturels et géographiques différents. Cependant, il est possible de faire une relation conceptuelle entre les deux en considérant l’importance de la nature dans l’Art Nouveau et en examinant comment la nature a été intégrée dans les créations artistiques de cette époque.
L’Art Nouveau, y compris l’école de Nancy, a souvent puisé son inspiration dans la nature, en incorporant des motifs floraux, des courbes organiques et des éléments naturalistes dans l’architecture et les objets d’art. Cette approche artistique visait à créer une harmonie entre l’artifice humain et la beauté naturelle.
Le Shinrin Yoku, quant à lui, met l’accent sur l’expérience personnelle et la connexion avec la nature dans un contexte de bien-être. Bien que les deux mouvements diffèrent dans leur approche et leur finalité, on peut voir une similitude dans l’appréciation de la nature et dans le désir de l’intégrer d’une manière ou d’une autre dans la vie quotidienne.
En résumé, bien que l’école de Nancy et le Shinrin Yoku soient des mouvements distincts avec des objectifs différents, il est possible de faire une relation conceptuelle entre les deux en examinant comment ils intègrent la nature dans leur approche respective de l’art et du bien-être. Cependant, il s’agit davantage d’une réflexion conceptuelle que d’une relation directe.
Pourtant, j’ai eu le bonheur de faire visiter le musée de l’école de Nancy au maître de mon école sabre Hiroyuki Aoki, et je peux vous dire que son émotion était palpable ! Les grands maîtres de l’école de Nancy, qu’ils soient ébénistes, verriers, sculpteurs, peintes, tous ont mis à l’honneur le végétal dans leurs oeuvres.
L’influence du Japon sur l’École de Nancy et l’Art Nouveau en général est également significative. À la fin du 19e siècle, le Japon était une source majeure d’inspiration pour de nombreux artistes européens, y compris ceux de l’École de Nancy. Voici quelques liens avec le Japon :
Esthétique japonaise : L’esthétique japonaise, caractérisée par sa simplicité, son minimalisme et son utilisation de motifs naturels, a influencé l’Art Nouveau. Les artistes de l’École de Nancy ont incorporé ces éléments dans leurs créations, notamment en utilisant des motifs floraux et organiques.
Japonisme : Le Japonisme était un mouvement artistique européen qui s’inspirait de l’art japonais. Les estampes japonaises, les objets d’art et la culture japonaise en général ont eu un impact profond sur l’art et le design de cette époque, y compris dans les œuvres de l’École de Nancy.
Influence sur l’artisanat : Le Japon était renommé pour son artisanat de haute qualité, y compris dans la céramique, la porcelaine et les textiles. Les artisans de l’École de Nancy étaient souvent fascinés par la qualité et la précision du travail japonais, ce qui a influencé leurs propres créations artisanales.
En résumé, l’influence japonaise sur l’École de Nancy et l’Art Nouveau était significative en raison de l’esthétique japonaise, du Japonisme et de l’admiration pour l’artisanat japonais, qui ont contribué à façonner le style artistique de cette époque en Europe.