Favoriser les Produits Bio ou Raisonnés

L’utilisation de produits biologiques ou issus d’une agriculture raisonnée constitue une base solide pour une alimentation saine. Ces produits, cultivés avec moins de pesticides et d’engrais chimiques, préservent non seulement notre santé, mais aussi l’équilibre de l’écosystème. Privilégier les circuits courts et les produits de saison contribue à une empreinte écologique réduite tout en garantissant une fraîcheur optimale des aliments.

Une Alimentation Flexitarienne

Le choix d’une alimentation flexitarienne repose sur une consommation modérée de viande. Cela signifie réduire la fréquence des repas carnés sans pour autant les exclure complètement. Ce mode d’alimentation équilibrée offre plusieurs avantages :

• Une réduction des risques liés à une consommation excessive de viande rouge.
• Un impact environnemental moindre.
• La découverte de nouvelles sources de protéines, comme les légumineuses, les noix ou les céréales complètes.

La Dissociation Alimentaire Selon Shelton

Inspirée par les principes de la dissociation préconisés par Herbert Shelton, cette pratique consiste à éviter de mélanger certains types d’aliments au cours d’un même repas. Shelton recommande des combinaisons alimentaires spécifiques pour optimiser la digestion et l’absorption des nutriments. Voici quelques exemples :

• Protéines et légumes non amidonnés : Un repas composé de poisson ou de poulet accompagné de brocolis ou d’épinards.
• Glucides et légumes non amidonnés : Un plat de riz complet ou de pommes de terre avec des légumes comme la courgette ou les haricots verts.
• Fruits consommés seuls : Les fruits, en raison de leur digestion rapide, doivent être consommés à distance des repas principaux pour éviter les fermentations dans l’estomac.

Selon cette approche, éviter de combiner les protéines et les glucides dans un même repas peut alléger le travail digestif et favoriser une meilleure assimilation des nutriments. Bien que ces règles ne soient pas universelles, elles peuvent être expérimentées pour observer leurs effets sur le bien-être digestif.

Les Principes de la Cuisine Unani

La cuisine Unani, issue de la médecine traditionnelle grécque et persane, repose sur des principes d’équilibre entre les quatre humeurs (sang, bile jaune, bile noire et phlegme) et les tempéraments humains. Elle encourage l’utilisation quotidienne d’aliments et d’épices spécifiques pour maintenir l’harmonie du corps et prévenir les maladies. Voici comment ces principes peuvent être intégrés au quotidien :

• Choisir des aliments adaptés à la saison : En hiver, consommer des aliments réchauffants comme le gingembre et le miel. En été, privilégier les aliments rafraîchissants comme le concombre et la pastèque.
• Associer les épices pour leurs bienfaits : Le curcuma pour ses propriétés anti-inflammatoires, le cumin pour améliorer la digestion, et le fenugrec pour renforcer l’immunité.
• Respecter l’équilibre des repas : Inclure des aliments humides et secs, chauds et froids, selon le tempérament individuel et les besoins spécifiques du moment.
• Consommer des aliments frais et naturels : Les plats préparés à partir d’ingrédients frais, non transformés, permettent de préserver leur énergie vitale.

En adoptant ces principes, la cuisine Unani offre une manière ancestrale mais toujours pertinente d’aborder l’alimentation en tant que soin quotidien.

Écouter Son Organisme

Le corps humain est un guide précieux. Adopter une alimentation équilibrée et intuitive signifie être attentif à ses sensations de faim, de satiété et aux réactions de son corps face à différents aliments. Plutôt que de suivre aveuglément des dogmes alimentaires, il est essentiel de rester à l’écoute de soi.

Refuser les Croyances Toutes Faites

Dans un monde saturé d’informations nutritionnelles, il est facile de tomber dans le piège des étiquettes simplistes : « bon » ou « mauvais » pour la santé. Plutôt que de diaboliser certains aliments, cette approche prône le bon sens. Les excès — dans un sens comme dans l’autre — sont rarement bénéfiques.

Privilégier le Plaisir et la Convivialité

Enfin, l’alimentation ne doit pas se réduire à des calculs de calories ou à des restrictions strictes. Elle est aussi une source de plaisir et un moyen de tisser des liens sociaux. Prendre le temps de savourer un repas, partager des moments avec ses proches et découvrir de nouvelles saveurs enrichissent non seulement le corps, mais aussi l’esprit.

Nous Sommes Ce Que Nous Mangeons

Il est important de se rappeler que « nous sommes ce que nous mangeons ». Chaque « brique » de notre corps provient des aliments que nous consommons. Il est donc crucial d’être conscient de l’impact de notre alimentation sur notre santé et d’éviter les aliments industriels toxiques. Ne creusons pas nos tombes avec nos dents : privilégions des choix alimentaires qui nourrissent réellement notre corps et notre esprit.

Le Rôle des Religions et Traditions

N’oublions pas que les différentes religions et traditions insistent sur certaines pratiques alimentaires. Il est toutefois essentiel de les remettre en contexte. Des consignes valables il y a 1000 ou 2000 ans dans de lointains pays peuvent perdre leur sens dans le monde moderne. Voici quelques exemples :

• La nourriture halal : Dans l’islam, les règles du halal visent à garantir que la viande provient d’un animal abattu selon des critères stricts, évitant ainsi la souffrance inutile. Ces règles incluent également l’interdiction de certains aliments, comme le porc, pour des raisons de santé et d’hygiène dans des contextes historiques spécifiques.
• La nourriture casher : Dans la tradition juive, les règles de la cacherout séparent les produits laitiers des viandes et imposent des restrictions sur certains aliments pour favoriser une alimentation perçue comme spirituellement pure et saine. Ces pratiques reflètent également des préoccupations hygiéniques et symboliques.
• La nourriture sattvique : Dans la philosophie indienne, notamment le yoga, les aliments sattviques sont ceux qui favorisent la clarté mentale, la paix et la vitalité. Cela inclut les fruits, légumes, céréales et noix, en évitant les aliments tamasiques (stimulants ou lourds, comme la viande) et rajasiques (excitants, comme le café ou les épices fortes).

De plus, les pratiques très sévères des moines, par exemple, visaient une purification mystique qui ne s’applique pas nécessairement au commun des mortels. Ces perspectives historiques et spirituelles doivent être considérées avec discernement pour mieux comprendre leur pertinence actuelle.