Omar Khayyām
Omar Khayyām est né en 1048 à Nichapur en Perse (actuel Iran). C’est un poète et savant persan. Ses poèmes sont principalement écrits en persan alors que ses traités scientifiques sont en arabe ce qui contribue souvent à la confusion commune entre savants persans et arabes.
Mathématicien
Omar Khayyâm est considéré comme « l’un des grands mathématiciens du Moyen Âge »
On lui doit deux traités importants dans l’histoire des mathématiques.
Poète et philosophe
Ses poèmes sont appelés « rubaiyat » ce qui signifie « quatrains ». Les quatrains de Khayyām , souvent cités en Occident pour leur scepticisme
Il prône l’ivresse de Dieu, et se dit infidèle mais croyant. Au-delà du premier degré hédoniste, les quatrains révèlent une dimension mystique.
Il trône au panthéon des grands poètes mystique de la Perse, son œuvre est immortelle et inspire toujours aujourd’hui.
De nombreux poètes occidentaux ont lu Omar Khayyām et ont vibré pour lui malgré les traductions toujours imparfaites.
Comme la plupart des poètes mystiques de la Perse, il était Soufi et son esprit lumineux eu fort à faire avec l’ignorance et l’obscurantisme.
De tous temps, les mystiques ont été persécutés par les théologiens et les croyants de base.
Son style était provocateur et libertin, c’est un miracle qu’il ait survécu.
C’est d’ailleurs amusant de voir que même de nos jours dans l’Iran des mollahs, les poésies d’Omar Khayyām soient connues par tous malgré la pression de la religion. Tous les iraniens ont une âme de poète et saisissent avec leur cœur l’essence de ces quatrains au delà des interdits religieux.
Son style
Il est souvent caustique, désespéré, provocateur. Il est aussi envoûtant et pousse à s’élever ( ERFAN ), à quitter nos croyances, pas seulement les religions, mais aussi nos certitudes, nos habitudes mentales qui nous enferment dans le temps et l’espace.
Provocateur et cassant comme un maître Zen, il brise les barreaux de votre prison et met votre esprit en éveil.
L’apologie du vin qui est faite ici est en direction de l’extase divine que connaissent les soufis lors de leurs pratiques mystiques.